Tous liés au secteur professionnel, arrêt médical, arrêt de travail et certificat médical sont tous des termes souvent utilisés. Désignant de différentes réalités, mais complémentaire, il est important de comprendre ce à quoi correspond chacun de ces termes. Car les confondre pourrait être regrettable. Ainsi, dans la perspective que vous évitiez des confusions, cet article sera consacré à l’explication de ces termes.

Arrêt de travail : aperçu et implications

Se démarquant de l’arrêt maladie qui n’est que l’une de ses formes, l’arrêt de travail est un acte de thérapie délivré par un médecin. Il peut se définir comme étant un temps d’inaction d’un employé au sein de son l’entreprise. En effet, les travailleurs salariés ont le droit d’avoir recours à ce dernier en cas d’accident de travail ou en matière de maladie. Œuvre d’un médecin, ce document atteste la situation sanitaire faiblarde d’un employé l’obligeant ainsi à prendre vaille que vaille un congé.

En réalité, avant qu’un arrêt de travail ne soit valable, il faut qu’au préalable le salarié traverse certaines circonstances. Explicitement, l’arrêt de travail pour la plupart du temps est engendré par un accident de travail. Ceci étant, rigoureusement après la visite médicale exigeant un arrêt de travail, l’employé doit faire parvenir dans 48 heures à son employeur et à l’assurance maladie l’arrêt de travail.

Seulement à cette condition, il pourra bénéficier des indemnités journalières accordées par la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie) aux personnes victimes. Notons que la durée maximale d’un arrêt de travail est de six mois. Passer cette période, le médecin doit prescrire un arrêt maladie de longue durée.

Que dire alors d’un arrêt de maladie ?

Étant l’un des facteurs pouvant stimuler l’établissement d’un arrêt de travail, l’arrêt maladie ne peut nullement remplacer celui-ci. Action à durée déterminée comme dans le premier cas, l’arrêt maladie est valable pour 6 lunes s’agissant des maux ordinaires. Toutefois, il peut arriver que ce dernier s’étende sur une longue période selon les prescriptions médicales.

Dans ce cas, une fois alerté par son médecin, l’employé doit, au bout de 24 heures, mettre son employeur au parfum de la nouvelle. Celui-ci lui portera une main forte en transmettant le premier et le troisième volet à la caisse primaire d’assurance maladie. Celle-ci se chargera au cours de la cessation des tâches professionnelles de verser les indemnités dues au salarié.

Ces indemnités qui représentent la moitié du salaire de l’employé seront versées sans rupture tout au long du congé. Néanmoins, au cours de cette période, l’employé se doit de se conformer sans intransigeance aux recommandations médicales. Alors, il faut noter que l’arrêt maladie n’est pas synonyme d’un certificat médical.

Le certificat médical : qu’est-ce que c’est ?

Le certificat médical quant à lui, est subdivisé en deux branches. Celle de maladie impliquant un congé ou un arrêt de travail, et celle de bonne santé.  Le certificat médical est polyvalent et peut-être attribué pour plusieurs causes. En effet, si l’employé a un accident de travail ou est en arrêt de maladie, il a la possibilité d’avoir une prolongation si sa santé n’a pas connu une amélioration positive.

De plus, s’il a une responsabilité parentale, il a le droit à un congé justifié par le certificat médical. Par exemple, au cas où son enfant est indisposé, il doit avoir un congé à durée déterminée : 30 jours au maximum. Dans ce cas, le certificat médical sera délivré par le médecin chargé du traitement de l’enfant. Quant au certificat médical de bonne santé, il est présenté pour jauger les capacités cognitives et physiques d’une personne qui veut apprendre un métier ou accéder à un poste.

En résumé, l’arrêt de travail, l’arrêt maladie et le certificat médical sont des réalités différentes. La lecture de ce support vous en donne sans doute la certitude.